Reboisement

Les projets de reboisement sont essentiels à la bonne santé de notre planète

Quand on sait que les arbres font partie de nos principaux alliés dans la lutte contre le changement climatique, les projets de reboisement sont totalement indispensables à notre Terre.

Les projets de reboisement représentent une solution climatique importante sur le marché volontaire du carbone (VCM) en offrant un moyen qualitatif, évolutif et économique d’éliminer le carbone de l’atmosphère. Ils apportent aussi toute une série de co-bénéfices, en renforçant la biodiversité, en fournissant un habitat à la vie sauvage et en soutenant les moyens de subsistance durables, par exemple.

Qu’est-ce que le reboisement ?

Le reboisement consiste à planter des arbres dans des zones dépourvues de forêt depuis 10 à 50 ans en général. Les arbres sont plantés là où les forêts ont été abattues, dégradées ou détruites. De plus, le reboisement encourage la régénération naturelle dans les zones où les forêts ont été endommagées, sans disparaître complètement.

Le reboisement constitue une stratégie importante pour atténuer les effets de la déforestation, qui entraîne l’érosion des sols, le déclin de la biodiversité et la hausse des émissions de carbone. En restaurant les forêts, le reboisement contribue à stabiliser les écosystèmes, à protéger les bassins versants et à promouvoir la séquestration du carbone.

Comment reboise-t-on ?

Il existe plusieurs approches pour le reboisement, notamment : la régénération naturelle, la régénération naturelle assistée et la plantation d’arbres.

  • Lors d'une régénération naturelle, on laisse les forêts repousser toutes seules, avec une intervention humaine réduite au strict minimum.
  • Lors d'une régénération naturelle assistée, les humains interviennent pour accompagner le processus de régénération naturelle, en éliminant les espèces invasives ou en plantant certaines espèces d’arbres, par exemple.
  • Lors de la plantation d’arbres, on plante des arbres dans les zones où les forêts ont été abattues ou dégradées

Le reboisement offre toute une série de bénéfices aux populations locales, avec des opportunités économiques liées à l’exploitation durable des ressources forestières. Les petits projets de reboisement communautaires se concentrent typiquement sur la plantation d’arbres à valeur ajoutée pour la population locale, par exemple des arbres fruitiers et des noyers, mais aussi des arbres à pousse rapide destinés au bois de chauffage qui seront récoltés et replantés de manière durable.

La finance carbone met en place des incitations pour soutenir divers types de projets, tels que le reboisement communautaire visant à créer des forêts de production essentielles à l’action climatique.

Quelle est la différence entre le boisement et le reboisement ?

Le reboisement consiste à planter des arbres là où les forêts ont été abattues, dégradées ou détruites. Les arbres sont plantés dans des zones où les forêts ont disparu depuis 10 à 50 ans en général.

Le boisement consiste à planter une forêt dans une zone qui n’en comportait pas auparavant, ou pas depuis longtemps, généralement depuis plus de 50 ans.

Avez-vous déjà visiter un projet de carbone forestier ?

Regardez notre vidéo immersive à 360° ci-dessous pour vous rendre compte de l’impact de nos projets de boisement et de reboisement à l’échelle mondiale : des solutions climatiques qui éliminent le carbone et créent des emplois locaux.

Vous y découvrirez :

  • Un vaste projet de forêt commerciale qui a trouvé une nouvelle manière de valoriser les arbres, qui ne sont plus considérés comme de simples troncs à abattre.
  • Les méthodes de suivi des projets de boisement et reboisement dédiés à l’élimination des émissions de carbone au fil de la croissance des arbres.
  • Une méthode unique et durable d’extraction de la sève des arbres à caoutchouc.

L’importance du reboisement dans la lutte contre le changement climatique

Le reboisement est un outil essentiel dans la lutte contre le changement climatique. En effet, lors la restauration des forêts, ces arbres constituent l’un des moyens les plus efficaces d’éliminer le dioxyde de carbone de l’atmosphère, puisqu’ils sont capables de le stocker dans leur biomasse et dans le sol grâce à la photosynthèse.

Le reboisement participe également à prévenir la déforestation et la dégradation des forêts, deux sources majeures d’émissions de gaz à effet de serre. Lorsque les forêts sont abattues pour laisser la place à l’agriculture, au pâturage ou autre, le carbone stocké dans les arbres est libéré dans l’atmosphère, contribuant au réchauffement de la planète.

En restaurant les forêts grâce au reboisement, on réduit la pression sur les forêts existantes et on contribue à maintenir leur capacité de stockage du carbone.

Le reboisement, comment ça marche ?

Un reboisement suit en général les étapes suivantes :

  1. Sélection du site : la première étape consiste à sélectionner un site adapté pour planter des arbres. Son sol doit être adéquat ; il doit être suffisamment irrigué en eau et correctement ensoleillé pour la bonne croissance des arbres. Il doit aussi être accessible pour la plantation puis l’entretien.
  2. Sélection des espèces : l’étape suivante consiste à sélectionner les espèces d’arbres qui conviennent le mieux à la nature du site et au climat local. Les espèces doivent être originaires de la région, ou tout du moins convenir à l’environnement local.
  3. Plantation : une fois le site et les espèces sélectionnés, place à la plantation des arbres. Selon le site et la méthode de plantation, les arbres sont plantés à la main, avec un équipement mécanique ou par semis aérien.
  4. Entretien : une fois plantés, il faudra s’occuper régulièrement des arbres pour leur bonne croissance. Il faudra peut-être les arroser, ajouter de l’engrais, arracher les mauvaises herbes, gérer les ravageurs, etc.
  5. Surveillance : enfin, il faudra surveiller les arbres dans le temps, pour suivre leur croissance et leur développement, repérer les éventuels problèmes ou défis, et calculer le carbone éliminé par ces arbres tout au long de leur durée de vie.

Le reboisement peut également impliquer la restauration des écosystèmes des forêts dégradées grâce à la régénération naturelle : on laisse les arbres et les autres végétaux pousser d’eux-mêmes, avec une intervention humaine réduite à son strict minimum. Dans ce cas-là, on surveille la forêt pour suivre la bonne progression de la régénération naturelle et repérer les zones qui nécessitent un accompagnement supplémentaire.

Le reboisement est un processus complexe. Il est essentiel d’avoir des critères élevés pour ces projets, et de les mener de manière durable avec des contrôles d’assurance de qualité rigoureux. Lorsqu’il est correctement mis en œuvre, le reboisement offre toute une série d’avantages, notamment au niveau de la préservation de la biodiversité, de la séquestration du carbone et des revenus des populations les plus touchées par le changement climatique alors qu’elles en sont pourtant les moins responsables.

Exemples de projets de reboisement menés par climate impact partners

Reboisement communautaire au ghana

Dans le cadre de ce projet, des agriculteurs locaux plantent des arbres et organisent une culture intercalaire sur des terres dégradées. Les arbres plantés sont un mix de tecks et d’arbres indigènes suivant les principes du Forest Stewardship Council (FSC). En complément, des infrastructures d’acheminement de l’eau ont été installées dans les villages locaux pour impliquer les communautés.

En plus de l’élimination des émissions, plus de 1,000 emplois ont été créés et plus de 6,000 hectares de terres sont mises à la disposition des agriculteurs locaux pour la culture intercalaire. 40 % des emplois créés sont occupés par des femmes et 25 % des terres disponibles à la culture intercalaire seront attribuées à des agricultrices.

Reboisement de la vallée du mississippi aux états-unis

Le projet vise à reboiser 400 000 hectares de la vallée alluviale du bas Mississippi, une zone autrefois recouverte de forêt dense sur près de 10 millions d’hectares. À cause de la déforestation et de la conversion en terres agricoles, plus de 75 % de la couverture forestière a disparu. 

Le reboisement offre une protection contre les ouragans et les inondations en contrôlant le ruissellement des sols et des nutriments. De plus, un massif forestier constitue un habitat vital pour de nombreuses espèces animales et végétales. Le projet a permis de mettre en place une exploitation durable du bois, avec à la clé la création d’emplois pour la récolte et la transformation des arbres.

Comment le reboisement génère-t-il des crédits carbone ?

Le reboisement peut générer des crédits carbone grâce au calcul des quantités de dioxyde de carbone séquestrées ou éliminées de l’atmosphère grâce à la repousse des arbres. Il existe différentes méthodologies pour mesurer et vérifier le carbone stocké dans les arbres et le sol, notamment le Verified Carbon Standard (VCS) ou le Clean Development Mechanism (CDM).

Une fois la quantité de carbone séquestré mesurée et vérifiée, il est possible de la convertir en compensations carbone de haute qualité. Un crédit carbone représente une tonne de dioxyde de carbone éliminée de l’atmosphère et stockée dans un projet de reboisement.

Les projets de reboisement peuvent générer des crédits de plusieurs manières. L'une d’entre elles consiste à planter des arbres dans une zone qui a été déboisée ou dégradée et de laisser la forêt se régénérer naturellement. Dans ce cas, on mesure alors la quantité de carbone séquestré par la repousse de la forêt.

Autre possibilité : planter activement des arbres dans des zones où la forêt a disparu, par exemple sur des terres agricoles dégradées ou des zones urbaines. Dans ce cas, on mesure alors la quantité de carbone séquestré par les nouveaux arbres plantés.

La finance carbone au service des projets de reboisement

La finance carbone peut soutenir les projets de reboisement de plusieurs manières :

  1. Proposer des incitations financières durables : elle peut constituer une source de revenus fiable pour les projets de reboisement en créant un marché pour les compensations carbone de haute qualité. La vente de crédits carbone peut générer des revenus pour couvrir les coûts de création et d’entretien de nouvelles forêts, mais aussi le redimensionnement des projets pour avoir un impact climatique encore plus important.
  2. Promouvoir l’utilisation durable des terres : elle peut contribuer à promouvoir les pratiques durables en matière d’exploitation des terres en proposant des incitations financières aux propriétaires et aux investisseurs qui participent à des projets de reboisement. On réduit ainsi les effets de la déforestation tout en encourageant la restauration des terres dégradées.
  3. Contribuer à lutter contre le changement climatique : en éliminant le dioxyde de carbone de l’atmosphère et en le stockant dans de nouvelles forêts, les projets de reboisement contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi que la concentration globale de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
  4. Apporter des co-bénéfices : en plus de séquestrer le carbone, les projets de reboisement peuvent présenter toute une série de co-bénéfices, comme la restauration des habitats, mais aussi la préservation des sols et de la biodiversité. Les projets carbone peuvent contribuer à ces co-bénéfices, avec des bénéfices importants en termes écologiques, sociaux et économiques.

Il est vital que les projets carbone dédiés au reboisement sur le marché volontaire du carbone soient très qualitatifs, mais aussi crédibles et transparents, avec une vraie réduction des émissions.

Tous les projets carbone que nous soutenons sont vérifiés et validés par un organisme indépendant conformément aux normes internationales reconnues, notamment le Clean Development Mechanism, le Verified Carbon Standard(VCS), le Gold Standard, l’American Carbon Registry (ACR) et la Climate Action Reserve(CAR).

Voici quelques exemples de méthodologies utilisées lors de projets de reboisement sur le marché volontaire du carbone.

VCS (Verified Carbon Standard) :

Méthodologie pour les projets de boisement, reboisement et revégétalisation

ACR (American Carbon Registry) :

Méthodologie pour le boisement et reboisement des sols dégradés

CDM (Clean Development Mechanism) :

Boisement et reboisement des terres hors zones humides

Activités mises en œuvre dans les zones humides dans le cadre d'un projet de boisement et reboisement

Boisement et reboisement des habitats dégradés dans la mangrove